Journal de bord 1 (Europe et Afrique)

9 et 10 août, Sintra

Tentative du côté du château de Pena à Sintra. Impossible, trop de monde, c'est l'inconvénient du top de la période touristique. On se reprendra en venant très tôt, juste avant l'ouverture, ça fonctionne bien habituellement, comme à Versailles, il y a deux ans. On se rabat sur la côte, on ne fera pas de plage comme tel, mais nous en visiterons quelques-unes. Repas de poisson du jour pour Anne et steak de thon pour moi, bon choix, pas d’arêtes. En fin de journée, une seconde tentative sur Sintra sera aussi infructueuse que la première, on n'était pas dû. 10 août, pratiquement un mois déjà. Sintra prise deux. En y étant une demi-heure avant l'ouverture, ça fonctionne, nous validons! Accès jusqu'au palais, puis on a vraiment apprécié notre visite du Palacio de Pena et de ses jardins. Une architecture pleine de fioritures, mais pas trop « lourde» pour autant. Un savant mélange d’Espagne et d’Afrique du nord, mauresque et presque marrant, enfin, Anne trouvait ça joyeux. À l'extérieur, les couleurs sont pimpantes et pastel à la fois. Le travail de la pierre est absolument dément! Le parc, peut-être grâce à son design, demeure relax malgré une topographie des plus intenses. Quelques installations jouxtent les chemins, oui, des petits pavés carrés!

6 août, Ouato

On prépare le pique-nique et on quitte pour une des « dix plus belles plages » du Portugal. Après la traversée de Lisbonne la route menant à la mer est superbe, une côte assez importante avec des lacets, on voit plusieurs cyclistes. À la plage la mer est très calme ce qui semble-t-il est assez fréquent en raison de sa position. Étrangement, les sauveteurs sont nombreux et ne laissent aucune marge, on doit demeurer à l'intérieur des câbles. Oups, j'ai oublié de sortir la clef, électronique, des poches de mon maillot! Petit stress, plus de peur que de mal, mais la voiture n'a pas démarré du premier coup pour la première fois, on décide de rentrer plus tôt à la maison. De retour, j'ouvre la télé pour jeter un œil aux olympiques qui viennent de débuter et coquetterie, c'est aussi le tour du Portugal, l'étape de Setubal, ils passent exactement où nous étions une heure plus tôt, ce qui explique sans doute ces centaines de voitures garées de part et d'autre de la route, nous croyions qu’ils étaient à la mer. La vue de la côte à partir de l’hélicoptère est encore plus spectaculaire, mais nous nous étions bien aperçu que c'était magnifique. Finalement, la clef de la voiture rend l’âme, heureusement, nous en avons une de rechange. Le voyage exacerbe nos émotions, quelques ajustements matrimoniaux sont au programme de la soirée!

5 août, Ericeira

On fait la grasse mat, sans doute des relents de l’éreintante journée d'hier. On met le cap sur Ericeira, petit village dédié aux surfeurs. C'est très joli, frais peint et propret, évidemment touristique et pourtant toujours authentique avec ses rues étroites, il faut même parfois rentrer les miroirs pour passer! Sur la plage de Ribeira d'Ilhas, le vent est bon, une gauche d'un peu plus d'un mètre, parfois près de deux, occupe une quarantaine d'amateurs. Les ondes sont espacées de quelques secondes, on observe les petits points noirs au large qui nous rappellent des phoques se faisant dorer au soleil. Ce dernier frappe fort, je vais aller goûter à l'eau. Les vagues ont l'air petites de loin, mais une fois dedans on se rend compte de leur énergie, j'y ai goûté! En plus, il y a des galets dans les remous, il y a des galets dans mon caleçon. Les nadador salvador -maîtres nageurs- viennent de changer le drapeau vert pour un jaune, les vagues atteignent plus régulièrement les deux mètres.

Anecdote : Il y aurait une petite compétition entre la Portugal et l'Espagne, enfin, un genre de complexe du petit frère. Ce qui explique qu'ici on veut bien parler l'anglais, le français dans une moindre mesure, mais l'espagnol est plutôt tabou, malheureusement pour nous car il nous vient plus facilement. Toujours est-il qu'à l'épicerie tout à l'heure j'ai figé, complètement bouche bée lorsque la caissière m'a demandé si j'avais la carte Continente. C'est Anne qui m'a ramené parmi les vivants! Elle s’était d'ailleurs fait sermonner par le douanier lors de notre entrée au Portugal à l'occasion d'un « gracias » mal venu.

4 août, à 24 heures des jeux

Am : Blog et bogue, ça rime!

Pm : Un bogue peut en cacher un autre. Il nous faudra la journée pour parvenir à publier un post sur Facebook, l'infolettre et installer trois diaporamas et la première semaine du journal de bord sur le site Web. À 19 h 30, épuisés, nous nous rendons à la taberna sur la petite rue des restaurants. Elle est en reconstruction, comme St-Denis cet été, mais là ils refont tout avec les fameux petits pavés portugais. Il n'y a pas de circulation, elle est fermée et nous sommes les seuls clients. Pourtant, ce midi c'était plein, c'est d’ailleurs ce qui nous a aiguillé, on pensait que ce serait un gage de qualité, au final c'était pas mal, mais un peu cher payé. On prend des notes, la prochaine fois on fera ces simples tapas à la maison, plus économique et c'est dans nos cordes.

2 août, Cascais

Am : Un peu de blog.

Pm : Petit tour à Cascais, ville maintenant bien touristique. Très jolie par ailleurs, très propre, puis nous y avons bien mangé et à peu de frais. C'est au poste de police que nous abandonnerons

nos démarches pour obtenir un permis de circulation. Les informations étaient contradictoires, mais au final, ça ne devrait pas être si grave si on nous le demandait, enfin, on aura bien essayé. Chaleur tropicale humide. Encore des palmiers malades, c'est d'une tristesse. Nous revenons par le bord de mer, la N6 est une longue plage pleine de baigneurs, jusqu'à la taille en tous cas!