Journal de bord 1 (Europe et Afrique)

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23 août, Sintra rides again

Aujourd'hui, nous sommes de nouveau allé à Sintra, un autre palais, un autre jardin. La Quinta de Regaleria, quel régal! En après-midi, une nouvelle plage, Agrada. Pour conclure, steak vieilli de 14 jours sur charbon de bois, une journée parfaite! Du palais nous retiendrons d'une part le génie du concepteur, Luigi Manini et d’autre part, l'immense talent des artisans, des artistes qui ont réalisé ces fantastiques ouvrages. Les mots me manquent et mes paupières sont lourdes, je ne saurais que vous inviter à regarder le petit diaporama sur le site Web qui illustrera bien mieux ce chef d'œuvre que ce que je pourrais vous en dire!

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21 août, Obidos

Aujourd'hui nous irons à Obidos chez Martine, ex-collègue et toujours amie de notre vénéré Patrick de Balbigny. Elle y habite avec sa maman depuis maintenant sept mois. Une autre collègue et amie, Florence, est de passage. C'est elle qui a ramené le petit chien de Martine, Cocaïne. Un joli petit chien, une elle en fait. Après une petite bouchée comme seuls les Français savent le faire, un déjeuner de trois heures, nous irons voir cette cité médiévale. La visite s'effectue en deux temps, d’abord nous avons longé les remparts et malgré l'afflux de touristes en cette saison, nous étions presque seuls. En bas, évidemment, avec la horde, ce fut une autre histoire, mais la promiscuité ne nous a point gêné et nous avons grandement apprécié. De toute manière, nous ne sommes pas complètement dupes et nous croyons en faire partie! Martine nous a indiqué une coquette bibliothèque qui fait aussi dans les fruits et légumes bio. Association intéressante s'il en est une. Elle nous offre par la suite une petite ginja. Sur le coup, j'avais compris ganga, vu le nom de son chien, mais non, il s'agit plutôt d'un petit sirop alcoolisé servi dans un chocolat, blanc ou au lait, à votre choix svp. Merci Florence pour cette morue fusion, salut Yvette, nonagénaire, faut le faire et encore merci à toi Martine, l'intrépide. 

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19 et 20 août, Porto et Paço

Oh! Un matin gris, on annonce même de la pluie, nous ne pensions pas que ça pouvait arriver ici! Triste pour nous, mais tellement heureux pour eux, avec ces feux! Porto, on arrive au vieux pont de Gustave Eiffel, la pluie est plus soutenue, nonobstant, des hordes de touristes se pressent pour voir cette œuvre. Nous nous contenterons d'un bref coup d’œil, mais on imagine bien le spectacle, sans aucun doute féerique, avec sa vue en plongée sur Porto illuminée la nuit venue. Meilleure chance la prochaine fois! Nous ferons cependant la visite des jardins Serralves du musée d'art contemporain. Je les apprécierai au plus haut point, Anne un peu moins, mais c'est vrai qu'on voit beaucoup de jardins et chacun ses gouts!

20 août. Relaxe à Paço. Un peu de Web, classement de photos et autres babioles.

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18 août, Casa Mateus

Après une nuit mouvementée, les voyages peuvent mettre un couple à rude épreuve, nous décidons d'aller voir un autre petit jardin qui s'est développé en parallèle de la culture du vin,  Casa Mateus. Peut-être pourrais-je régler mon problème avec ce rosé qui date d’exactement 40 ans aujourd'hui. En un mot comme en cent, j'en avais bu deux bouteilles à seize ans et je n'aurais peut-être pas dû! Nous y allons très tranquillement en prenant soin de prendre la plus longue route le long du Douro. Paysages magnifiques, à couper le souffle. La culture de la vigne sur ces pentes escarpées tient du miracle, quels travailleurs acharnés. Et que dire de ceux qui ont bâti ces murets en terrasses. Stupéfiant. Casa Mateus, les jardins en fait, car nous ne sommes pas allé à l'intérieur, étaient très bien, même s’ils n'ont pas suscité autant d'émotions que ceux visités la veille à Casa Avelada, on s'en vient difficile, la barre est de plus en plus haute! Au retour de la visite on arrête un instant à Vila Real, oui, pour bouffer, mais aussi jeter un œil à différents monuments et regarder les azulejos. Le centre est un peu touristique mais on sent que nous sommes à l'intérieur des terres. Sur le chemin du retour, on observe de nouveaux foyers d'incendie, live, genre c'est en train de partir. Et la canicule qui revient, pauvres eux! On repasse par le chemin par lequel nous étions venu il y a deux jours, presque à la pénombre. Le paysage est surréaliste, dessus de montagnes dénudées, battus par les vents, une joyeuse collection d'éoliennes les mets à profit. Enfin, par moments ces champs brulés, parsemés de monolithes font un drôle d'effet, nous sommes à Sao Cipriano, au Portugal et on se régale!

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17 août, Casa Avelada

Au réveil, la piscine, très confortable. Ah oui, on s'est offert un petit luxe, la place est au-dessus de nos moyens et curieusement, elle nous convient très bien! La chambre est très chic, un savant mélange de moderne dans cette veille maison de pierre aux murs d'un mètre d'épaisseur. De la vue de toute part, notamment sur cette « maison » datant du XIe siècle tout juste au dessus de nous. Il n'y a pas que du romain, c'est plein de romarin, Paula notre hôtesse l'a bouturé à n'en plus finir lorsqu'elle s'est installé ici avec Jorge et leurs enfants. Des haies de romarins de partout, on laisse trainer les mains dessus lorsqu'on marche et ça sent tellement bon. Donc, visite d'un jardin romantique du XIXe attenant à un vignoble, ou vice et versa. Gros arbres, certains ont été plantés avant la réalisation du jardin, entre autres, un eucalyptus de plus de deux cent cinquante ans. De charmants petits pavillons de jardin, des plantes méditerranéennes, des bassins et des sculptures, on se régale. On complétera d’ailleurs la visite par une dégustation de vins et fromages, qui sont aussi produits ici, il y a une ferme avec plus de deux cents vaches de l’autre côté de la rue, à même le vignoble, on fait pitié, c'est ignoble! Lorsque la faim s'est fait sentir de nouveau, je me suis laissé tenter par un « francesinha », un sandwich assez répandu dans le nord du pays. Plutôt protéique, on y trouve un petit steak, un œuf, du fromage de la saucisse, du saucisson et du jambon. Heureusement, nous sommes venus au restaurant à pied, je marche pour rentrer et je suis plein comme la pleine lune!

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16 août, Sao Cipriano

On se ramasse et en route pour Aveiro. Un tour de bateau (gondole) pas très convaincant, mais le peu qu’on aura marché des petites rues semblait tout de même intéressant. Enfin, nous ne nous arrêterons pas au retour à la Venise portugaise! Puis on prend la route vers Sao Cipriano, l'ennui c'est qu'il y en a deux dans le même district, vous aurez compris qu'on a choisi le mauvais. Bof, une petite heure de différence et de la jolie campagne, en fait, c'était vraiment nulle part en montagne. La barrière de la langue s’est vraiment manifesté, je crois même que ce berger avec ses moutons ne parlait qu'un dialecte aujourd'hui obsolète. Sur le dessus d'une colline nous avons récupéré un réseau approximatif qui nous aura tout de même permit de nous rendre à bon port. Toujours en montagne, toujours un peu perdu, mais encore plus joli, plus ouvert, c'est toujours agréable d'avoir un peu d'horizon. On observe quelques traces des incendies qui ont violement sévi dans la région, jusque dans les tout derniers jours. La place est vraiment chouette, on y parvient par une ancienne, j'imagine qu’elles le sont toujours, route romane. Un seul petit restaurant au village, qu'à cela ne tienne, on trouve au café Mario notre meilleur rapport qualité/prix depuis qu'on est parti!

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14 et 15 août,Visite du musée d'art contemporain de Lisbonne. 

Bon, l'art contemporain c'est l'art contemporain et même si je dis ça, j'y ai trouvé mon compte. Cependant, on a carrément pris notre pied au deuxième étage, au Musée Coleçao  Berardo où on retrouve un genre de cours d'histoire de l'art. Enfin, plus d'une quinzaine de salles recélant chacune ses trésors, révélant chacune un mouvement, de 1900 jusqu'à 1960; Cubisme, Dadaïsme, Constructivisme, Abstractionnisme, Surréalisme, Informalisme, Expressionnisme, Nouvelle École de Paris, Néo-dadaïsme et Pop Art, qu'il soit britannique ou américain et j'en passe, ouf! Je m'abstiendrai quant à l'énumération des protagonistes, mais croyez-moi, la liste est impressionnante! On pensait faire la visite du Parc Edouard VII, on en fera un petit bout, mais il fait trop chaud pour marcher dans les jardins, une grande partie est en plein soleil. On rentre donc à la maison et surprise, nos amis Martine et Patrick désirent nous rejoindre en Sardaigne, on annule une semaine de réservation et on relance les recherches pour trouver un peu plus grand.15 août, Paço de Arcos. Lavage et ménage pour être fin prêt demain, c'est l’escapade à Porto. On complète la recherche pour la Sardaigne, ça devrait être bien. Pour souper, on a petit goûter indien, ça tombe bien, il y en a un pas très loin, ça se fait à pied et il est bien coté dans Tripadvisor.  C'est incroyable la différence au niveau des déplacements lorsque le terrain est plat et lorsqu'il est tout en pente comme ici. Oui, c'est plus fatiguant, mais c'est aussi beaucoup plus difficile de se repérer, enfin, même si c'était pas loin, on s'est un peu paumé. Il y avait une fête de quartier, nous étions rendu dans un coin de gros édifices, style HLM et certes l'atmosphère était à la fête, mais nous n'avions simplement pas l'impression d'avoir été invité. Parfois, le concept de minorité visible comme on dit chez nous peut revètre une toute autre couleur! Bref, il y avait de la musique, des BBQ de partout et on a juste pas fait attention à nous. On a finalement trouvé l’Indien, plus cher et moins bon que chez nous, too bad!

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12 et 13 août

Marché de Paço de Arcos, couci-couça. Rédaction du journal de bord. Réflexion sur la rédaction, en ce sens où tout le processus est un peu astreignant, toujours en apprentissage, c'est un peu long. J'ai essayé de dicter sur Word mais c'est très laborieux, encore mieux taper à deux doigts. Manquerons-nous des choses parce que nous voulons en relater d'autres? On décide de mettre la pédale douce et de profiter. Ce soir nous irons voir le soleil se coucher à Guincho, du côté de Cascais.

13 août, Cabo de Roco. D'abord le marché de Cascais. Wow, de toute beauté; fleurs, fruits et légumes, quelles belles couleurs! En plus, ils sont malins, ils ont mis les poissons dans une partie attenante séparée par des portes vitrées. À l'extérieur, un enchaînement de pastelaria, de petits cafés et autres estaminets. Nous nous dirigeons vers… Montréal et nous arrivons à Cabo de Roco, l'endroit le plus à l'ouest de l'Europe, beaux chemins, beau « cailloux », belle côte. À l'écart de la route principale, qui se résume à une route goudronnée à peine assez large pour une voiture, nous trouverons pour la première fois un petit café tout à fait authentique, pas de gastronomie ici, mais les gens -pour la plupart d'un certain âge- du village sont là, à prendre un café, à papoter. Deux sandwichs, deux verres de vin, un gros millefeuille et un café pour 6 €. La serveuse, la madame, est très sympathique. On revient vers Cascais, on repasse par Praia Guincho, le sable de l'immense dune balayé par le vent envahit la route, on dirait un petit banc de neige!

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Créé par Anne et Guillaume