28 novembre, Sesriem
On vient à Sesriem pour voir les dunes rouges; la 45°, « deadvlei » et « sossusvlei » notamment. Elles sont particulièrement impressionnantes au lever du soleil, mais elles se trouvent à environ 60 kilomètres du camping. C'est donc une heure avant le lever du jour que nous quitterons le site, il fait toujours noir et je me perds dans le camping, je risque même de m'enliser dans le sable! Je deviens presque irrité aux dires de Anne.Nous parviendrons tout de même à temps pour profiter de la belle lumière, c'est tout un spectacle. Anne n'aime beaucoup marcher dans le sable mou, je monterai la moitié de la première dune, à cette heure matinale la température est encore fraîche, ça va. Puis, nous nous rendons à Sossusvlei. Il faut abaisser la pression des pneus à 1.5 bar pour les 5 derniers kilomètres et mettre les 4 pattes. D'ailleurs, seuls ces derniers sont autorisés à faire le trajet, l'amende sera salée si une voiture s'enlise dans ce passage. Là, c'est carrément le désert, que du sable, du beau sable rouge, des dunes immenses façonnées par le vent, le paysage est simplement magnifique. Nous marcherons vers Deadvlei, où il y avait jadis de l'eau, mais on ne voit plus que quelques arbres morts maintenant et c'est tout recouvert par les dunes. J’en grimperai une autre, enfin, encore une portion, c'est tellement hors normes, si vaste, sans fin quoi et il y a le soleil qui commence à faire des siennes. Encore une fois , c'est très, très beau, au fur et à mesure que je progresse, de nouvelles formes, majestueuses, c'est grandiose. Tout de même, si cette nature semble infini, moi je le suis presque, je reviens rejoindre Anne et nous pousserons un peu plus loin jeter un œil sur Sossusvlei. Au retour, après la route de sable, lorsque nous remettions la pression normale dans les pneus, les cinq asiatiques de la veille arrivent, ils sont heureux de nous revoir. On discute un peu, je leur explique pour les pneus et on me croit sur parole, ils savent bien maintenant qu'on peut se prendre dans le sable mou. J'apprends qu’ils ne se sont pas arrêtés au guesthouse comme prévu et qu'ils ont plutôt dormi dans la voiture. Manque de sous et de surcroît, il n'ont pas mangé depuis 24 heures, les pauvres petits. On sort le pain, les confitures, le Nutella, le beurre d'arachide et une grosse cruche d'eau, ils sont aux oiseaux. Depuis que nous avons quitté Montréal à la mi-juillet, nous avons eu des températures oscillants dans les 30°, là, c'est autour de 40° à 45°, c'est assez pénible. En plus, ici le vent est chaud, le concept du refroidissement éolien ne vaut pas, c'est même plus chaud quand il vente. Encore une fois, la piscine nous permettra de passer au travers, mais dès qu'on la quitte, c'est problématique. Nous attendons la fin de la journée, cherchant l'ombre comme les quelques oryx qui trainent autour du camping, nous irons voir le coucher de soleil à Elim, une autre dune, beaucoup plus près du camping. Et c'est au sortir de la douche, la nuit venue, que nous serons de nouveau confortables et ce depuis le petit matin. Grâce au ciel, mettons, les nuits sont confortables.