Avignon, 14 et 15 juillet 2016
En route vers Avignon, Châteaurenard en fait, j'y suis bien allé voilà 30 ans, mais il me faudra l'aide d'une bonne samaritaine en plus du GPS pour retrouver l'endroit. Nous serons installé chez Tatie Soso et Raymond, au vieux mas, Thomas, Pamela et les enfants étant chez Pascale et Michel, qui se remet de surcroît d'une opération à la hanche. Qu'à cela ne tienne, Anne est conquise par l'endroit et nos hôtes. Solange est dans une forme resplendissante et nous recevra comme des rois. Merveilleuses soirées en leur compagnie, les sujets de discussions sont légion, nous y ferons aussi allusion, mais discutons simplement de tout et de rien; jardinage, famille, actualité ou voyage. Je ne me risquerai pas à dire qui d'eux ou de nous a l'accent, mais nous avons tout de même l'impression d'être dans un film de Pagnol, peuchère! Nous profiterons du passage du Tour de France du côté de Mouleges, pour ne pas voir les cyclistes, ils sont trop rapides, aurait fallu s'étirer le cou jusqu'au Ventoux! Nous étions plus tôt chez Christophe, le frère de Nana, la mère de mes petits, que je remercie ici de m’avoir rebranché avé la famille, au moment où Christopher Froome faisait du footing, enfin, pour ceux qui ont vu le Tour. Nous avons pris, qui un café, qui un thé, devant le Palais des Papes, l'ambiance était au rendez-vous, Festival oblige. Pas le temps pour une pièce de théâtre, nous ferons plutôt un saut à Sault, voir les champs de lavandes et nous nous arrêterons pour souper à Gordes. Toujours en apprentissage, nous convenons que s'il est important de voir le plus beau village de France, ils nous faudra s'éloigner des sites touristiques pour nous sustenter, créer un certain équilibre entre la panse et les dépenses! Je me régale des routes de campagne et le paysagiste en moi n'en peux plus de tous ces magnifiques ouvrages de pierre, c'est trop beau et je prend trop de photos, faudra que j’apprenne à me contenir. On ouvre la radio un instant, Nice.