16 décembre, Palolem
Oui, une belle porte d'entrée, l'ambiance au petit matin est très cool, les réminiscences de l'époque des babacools flottent encore ici après quelques décennies, mais aussi, y'a des indiens, ça parle Indy, une culture millénaire laisse des traces par delà le petit aménagement qu'ils ont réalisé pour les touristes. Bref, je suis bien là, dans ce petit restaurant face à la mer, l'odeur de l'encens, la musique, la musique indienne, je flotte et je n'ai même pas fumé! Anne récupère, petite nuit, c'est vrai que le matelas est très dur. À son réveil je suis dans l'eau et je flotte toujours, elle déjeune auprès d'un jeune anglais et les deux conviennent que c'est un bel endroit pour se réveiller! Journée de plage intensive, l'eau est chaude et on peut y rester des heures, on en sort lorsqu'on se sent sportif pour une partie de dés. Pour midi, poulet au beurre et oignons baggi, les meilleurs de ma vie et le pain nan… On marche le long de la plage, il n'y a pas un pouce carré de perdu, des petites cabanes tout le long, certaines ont fière allure, en bois naturel ou aux couleurs pastels. Un Beach book shop, quelques livres en français sont là mais nous n'avons pas de sous, nous reviendrons chercher Gabriel Garcia Marquez demain. Le soir venu ils changent les chaises longues pour des tables, sortent un étal de poissons qu'ils ensevelissent sous la glace et allument le charbon pour le BBQ. Surf and turf avec salade, on ne devrait pas; il ne faut manger que ce qui est pelé ou cuit, on nous l'a bien dit. Il parait que les légumes sont lavés à l'eau purifié, on risque le tout pour le tout, en tout cas c'est excellent, jusqu'ici le restaurant fait un sans faute. Avec le peu d’Internet qu'il y a on s'aperçoit que nous avons mal évalué la distance pour la prochaine étape, Padu Belle, ça risque d'être trop cher pour un taxi, on prendra peut-être le train plus tôt que prévu, le train en Inde, notre Everest, oups!