20 avril, Gili Trawangan
On quitte dès après le petit déjeuner pour une longue balade, enfin, on a fait le tour de l'île. Le soleil donne certainement de l'ampleur à la chose, ça ressemblait parfois à une traversée du désert. Nous voulions aller au sommet de l'unique petite colline, ce sera pour une autre fois, ou pas, nous n'avons pas trouvé la bonne route. Nous avons pris plein de petits chemins, par moment fort jolis, il y avait certaines portions à l'ombre, sans conteste nos préférées! De surcroît, pas trop de détritus. D'autres sentiers étaient moins gai, des « dumps » à ciel ouvert, des rues où les plus pauvres de l’île habitent, nettement moins bucoliques. Puis, vers midi, on revient sur la « main », il y a vraiment beaucoup de monde à cette heure, les bateaux vont et viennent, changeant la faune touristique de Gili Trawangan, piétons, vélos et cimedos, se croisent et s'entrecroisent, voire s'entrechoquent, tellement c'est dense. Se succèdent les échoppes, les restaurants, les hôtels et autres centres de plongée, il y a de l'effervescence. Juste avant de tourner le coin vers notre habitation, ça se calme et on en profite pour faire trempette, la mer est si chaude, ça ne rafraîchit même pas. Une fois au Nirvana Trawangan, je regarde mes courriels, toujours pas de nouvelle d'Iranianvisa, c'est peut-être une bonne nouvelle comme dans le dicton, quoique par mesure de précaution on va probablement appeler à Ottawa, juste au cas. Auparavant on rejoint la compagnie aérienne, Aegean pour cette portion du vol, on nous confirme qu'on devrait obtenir les boarding pass 48 heures avant le vol ce qui nous évitera de sortir de l'aire de transit. Anne est tout de même préoccupée, on comprendra qu'une femme le soit davantage, elle poursuit donc la navigation sur les forums et trouve des histoires semblables à la nôtre où des voyageurs ont effectivement ratés leur connexion en raison de la longueur de procédures douanières. Chaque fois, la spécificité du Canada et des quelques autres pays sur la « black list » refait surface. On regrette ce vol à bas prix, cette fausse économie et on s'endort, mal, là-dessus.
PS : Dans une semaine Lou vieillira d'une année et graduera, merde pour cet ultime concert académique mon pou.