3 juin, Londres, Kew Garden
On s'organise pour arriver au jardin avant l'ouverture, ou presque. Ça se passe très bien avec la carte Oyster et le métro, on commence à avoir de l'expérience! Notre visite débute par les serres de plantes tropicales, des serres tout simplement incroyables, si belles que Anne est presque déçue de voir ces plantes immenses et majestueuses cacher ce chef d’œuvre de fer et de verre. En fait, c'était beau même avant de pénétrer, à l'entrée les plates bandes d'allium parfaitement agencés et le lac donnaient le ton, lançaient le thème de la journée; « c'est donc bien beau ça »! Beau et chaud, à l'extérieur c'est beau, à l'intérieur c'est chaud, mais lorsqu'on emprunte l'escalier qui nous mène à la cime de ces énormes palmiers, c'est carrément suffocant, la chaleur monte et la démonstration est éloquente. La lentille de mon Kodak, comme celles de mes lunettes est tout embuée, on dirait les photos de jeunes filles de David Hamilton dans les années 70! Donc, une brève énumération de nos coups de cœur, enfin, il n'y a presque juste ça des coups de cœur, alors disons simplement une énumération des différentes stations. Suivait une autre serre, celle des plantes aquatiques, avec Victoria cruziana en tête, vous savez les grosses feuilles flottantes, y'a même une photographe qui avait mis un bébé dessus! C'est toutefois l'ensemble de cette serre qui sortait de l'ordinaire la perfection à tous égards. Un petit sous-bois, de grandes plates bandes où les plantes sont classées par familles botaniques, des bassins de plantes aquatiques et un jardin alpin, un superbe jardin alpin, le positionnement des pierres de rocaille est impeccable. Puis on enchaine avec d'autres serres, reliées à Lady Di je ne sais plus trop de quelle manière, mais elles sont donc relativement récentes, à tout le moins pour Kew et intègrent les dernières technologies. La collection de plantes carnivores, les sarracénies entre autres, est magnifique. On s'arrête manger un sandwich devant une œuvre dédiée à nos « amies » les abeilles, un truc colossal, une sculpture immersive en aluminium représentant une ruche, « the Hive » de l'artiste anglais Wolfgang Buttress. Et ça reprend de plus belle avec des arbres trois fois centenaires, un « petit » jardin en l'honneur de la reine, la collection d'azalées, un peu fanée, celle des rhododendrons, un peu moins fatiguée et quelques autres collections en chemin vers le « Tree Top Walk » qui nous permet de déambuler à travers la canopée. Enfin, vous aurez compris que nous étions à Kew Garden, le plus grand jardin botanique du monde tant par sa superficie que le nombre d'espèces qu'on y retrouve. Et le plus beau aussi, je repense ici à cette interminable plate-bande de vivaces, aux associations des plus judicieuses. Bref, je n'ai pas tout nommé, nous n'avons pas tout vu, mais quelle finale pour les jeb, les jardiniers sont subjugués. Afin d’immortaliser cette visite, en plus de mes photos, je me procure quelques livres sur Kew avant de quitter, crevé, mais comblé. En soirée, on planifie la journée de demain, des petites activités pas chères, musées, BigBen et London bridge par exemple. Puis, je jette un œil aux dernières nouvelles, un camion fonce sur les piétons sur London bridge, bon, on fera autre chose et il est temps pour les jeb de rentrer. Triste époque que celle des crétins en manque de … complétez vous-mêmes.